A l’heure où les entreprises doivent, pour vivre, intégrer les nouvelles technologies de façon positive, miser sur toujours plus d’authenticité et de transparence, avoir et donner du sens pour leurs salariés mais aussi leurs consommateurs ; l’entreprise qui prend les devants aujourd’hui est certainement celle qui a des positions claires sur les sujets environnementaux et sociaux (y compris, parfois, des positions politiques).

En effet, le rôle de l’entreprise n’est définitivement plus seulement de générer du profit, de vendre des produits, mais de le faire en ayant un impact positif sur le monde. Il devient évident que le levier à activer pour générer une croissance pérenne, est celui d’une contribution pleine et entière de l’entreprise au bénéfice de tous les acteurs de sa chaîne de valeur. La considération ne se fait plus uniquement sur l’unique lecture du compte de résultat de l’entreprise mais bien en prenant en compte l’ensemble des ressources empruntées par l’entreprise, les femmes et les hommes mais aussi les ressources nécessaires à leur existence.

Cela veut dire que la structure économique, soucieuse d’être présente dans les décennies à venir, devra développer de nouveaux outils, les « business cases » devenant indissociables des « inclusive cases ». La conjonction des deux analyses permettra des choix éclairés et qui garantirons une survie face aux enjeux du monde.

Être « inclusif » veut surtout dire être représentatif de la société dans laquelle nous évoluons, d’être le miroir de ses propres clients/consommateurs. Par ce choix stratégique, il nous est demandé de « faire sa part » au regard du marché dans lequel l’entreprise évolue, son contexte, sa dynamique et sa législation. L’entreprise doit se rapprocher d’une ambition altruiste dans sa gestion, d’une volonté d’intégration du bien commun dans son business, car elle est aujourd’hui la plus grande force de transformation du modèle capitaliste actuel… son principal remède en quelque sorte.